Les sordes à Rome définissaient les loques de deuil. Les endeuillés romains devenaient intouchables. Même, ils étaient intouchables à leurs propres mains ; ils ne devaient ni se changer, ni manger, ni se laver. Les sordes pour les survivants correspondent aux linceuls pour les morts. La peinture comptait au temps des romains parmi les arts sordides au même titre que les poils, les vases, la croute de pain, le rhinocéros, les latrines, le vinaigre. La peinture, de ce fait, s'opposait à la rhétorique ou à la musique. Le contrarie de la chose sordissime consiste dans l'objet trop beau qui fait tache dans le milieu (naturel) ou dans le cadre (culturel). Réfèrences: Albucius Silus, Sénèque le Père |